jeudi 25 août 2011

A Montmartre

A Montmartre, rue Caulaincourt,
assis sur un banc, les bras ballant,une femme blonde me parle de la douceur de l' hiver,

je fait la queue pour du pain ,pour un bon St Marcelin ou pour rien,

A Montmartre rue Caulaincourt,

je suis redevenu le porteur d’eau de grands voyages,je souris en marchant au souvenir d'un regard à Venise,d'une odeur à Lomé, mon coeur délivré de tous ses mystères a oublié l’erreur qui le tuait lentement,

A Montmartre, rue Caulaincourt,

un viaduc passe au dessus d’un cimetière,j’y ai retrouvé un brin d’herbe de l'ancien monde pour écrire sur les feuilles de ma nouvelle invention

A Montmartre rue Caulaincourt, café Francoeur j'ai pris des habitudes qui m'attendaient sans toi , tu t’évanouis dans le tourbillon du café noir de ma mémoire et mon regard ne te cherche plus, nulle part ....

Et quand vient le soir, dans ma chambre je prépare deux coussins un bordeaux imprimé imitation satin,un coton tissé ,je les ajuste et au milieu je prépare un nid douillet pour y recevoir un petit livre de poème que j’installe délicatement comme un bébé chat à qui on fait découvrir la douilletterie du monde ,la poésie est un art qui ne raconte pas d’histoire , et alors pour moi et moi seul , les rondeurs de mon coeur deviennent fulgurantes, le secret des lunes transparent et là avec moi et moi ,je me sens redevenir ...
Fini les souvenirs douloureux de nos bacchanales, je vois revenir les grands voyages à travers les steppes ,les odeurs de propolis, le bruissement de l’eau sous les doigts ,de nouveau je me sens rempli ...

A Montmartre ....

mercredi 24 août 2011

Tout redeviendra grand et immense







Tout redeviendra grand et immense
les terres simples et les eaux ridées,
Les arbres géants et les très petits murs;
et dans les vallées, fort et multiple,
un peuple de bergers et d’agriculteurs .
Et plus d’églises, qui enserrent
Dieu comme un fuyard, et qui se lamentent sur lui
ainsi qu’un animal pris au piège et blessé,-
à ceux qui frapperont à la porte les maisons se feront accueillantes
et une senteur d’offrande sans limite
dans toutes les mains et en toi et en moi.
Aucune attente de l’au-delà et aucun regard vers l’ailleurs,
que désir, surtout de ne pas profaner la mort
et se faire humble serviteur des choses de la terre,
et de n’être plus chaque fois nouveau à ses mains

RILKE

mardi 23 août 2011

Il est revenu le bel orgueil





Il est revenu le bel orgueil qui fait fait l'oeil perçant et le coeur tendre









Je l’ai retrouvée cette légèretée qui fait venir les chevaux sous la caresse, l’oreille détendue,la tête dans ma main le regard au loin à regarder rien, cette légèreté qui fait braire mes ânes tourbillonnant dans un nuage de poussière, cette légèreté qui virevolte dans la brise des pâtures du crépuscule et qui se dépose comme une plume sur le sourire de tes joues, cette légèreté qui m’accompagne moi et mes chiens dans le brouillard du soir jusqu'à ce que la nuit tombe,jusqu'à ce que l'on jette le dernier morceau de bois et que l’on se dise qu'il il est tard ,et alors on rentre se coucher pour se mettre les oreilles bien au chauds contre l'oreiller serré et l'on s'endort dans le soupir du bonheur.


Je l'ai retrouvé cette légèreté ..











Presle !





samedi 20 août 2011

Je croyais que je faisais parti de toi


Je croyais que je faisais parti de toi comme toi de moi Que j’étais un morceau de ton continent ,que si une partie de moi disparaissait tout ton être en serait irrémédiablement lésé mais il n 'en était rien le glas a sonné et il ne fut que pour moi , maintenant que ma vie à retrouvée cette légèreté ,cette sensualité qui lui manquait tant ,ta mort ne me diminuerai en rien ...Voilà je l’aurai pratiqué au moins une fois ta nouvelle loi ; mais elle ne m'intéresse pas.




mercredi 17 août 2011

J’avais un coeur infiniment vrai

J’avais un coeur infiniment vrai avec du sublime dedans qui peut se transformer en pognon pas en chiqué comme le sien et celui de tant d’autres qui l’entourent .Je ne demandais pas mieux que de m'intéresser pécuniairement à ses histoires vaseuses bien qu'elle m’apparaissait comme une fille assez ahurie par moments,sa conviction semblait réelle et digne d'être encouragée , je mis 15 000 euros dans son affaire en plus de ce qu'elle me coutait tous les jours pour qu'elle joue à la jolie marchande derrière son comptoir ,

Toute la journée rivée sur son ordinateur elle cherchait la nouvelle idée meilleure ,je finançais une affaire imaginaire ,moi qui m'etais toujours nourris que de vrai ,mais moi aussi je la trouvais jolie derrière son comptoir ,j'aurai pu supporter son vent dans les voiles plus longtemps même avec son arrogance et sa jalousie sur mes amours de tous les jours car après tout je l'aimais même si en plus de bouffer mon pognon elle criait ,mais la grande crise arriva ,le bateau commença à tanguer il fallait lâcher du lest , je devins mauvais comme un petit épicier , je ne pouvais plus financer des affaires imaginaires je la quittais ,je l'entend encore hurler dans l'entrepôt je te le rendrais ton sale pognon , crier donne l'illusion d'être fier ,bien sur elle ne me remboursa jamais trouvant toutes les bonnes excuses que les escrocs se trouvent pour ne pas payer les petits épiciers comme moi qui commencent à avoir du poil dans les oreilles ....Rapidement le coucou changea de nid ,il se mit avec un autre ,plus jeune ,un héritier ,rencontré sur internet ,fils d'un peintre bien connu dans sa province , petits fours vernissages , gâteaux et l'on se rêve de nouveau au centre du monde sans avoir payé son ticket .

Je me retrouvais comme une vieille pute qui avait viré son gigolo...avec des retours de mélancolie ..



lundi 15 août 2011

Je reviens vers vous

Je reviens vers vous
je retombe lourdement sur terre
Après un voyage dans un paradis d'enfer .
Je reviens à la rugueuse réalité ,
J’avais disparu dans les bras d'une chimère
considérez que j'étais en voyage
en voyage au cœur de l'humain
et que de la bas il est très difficile de donnez des signes de vie ....
J’avais baissé les armes ,
Pardonnez moi,de vous avoir oublié
J’étais victime d’un charme
Je l’ai rompu.
Je reviens vers vous
Ou en étions nous ?