assis sur un banc, les bras ballant,une femme blonde me parle de la douceur de l' hiver,
je fait la queue pour du pain ,pour un bon St Marcelin ou pour rien,
A Montmartre rue Caulaincourt,
je suis redevenu le porteur d’eau de grands voyages,je souris en marchant au souvenir d'un regard à Venise,d'une odeur à Lomé, mon coeur délivré de tous ses mystères a oublié l’erreur qui le tuait lentement,
A Montmartre, rue Caulaincourt,
un viaduc passe au dessus d’un cimetière,j’y ai retrouvé un brin d’herbe de l'ancien monde pour écrire sur les feuilles de ma nouvelle invention
A Montmartre rue Caulaincourt, café Francoeur j'ai pris des habitudes qui m'attendaient sans toi , tu t’évanouis dans le tourbillon du café noir de ma mémoire et mon regard ne te cherche plus, nulle part ....
Fini les souvenirs douloureux de nos bacchanales, je vois revenir les grands voyages à travers les steppes ,les odeurs de propolis, le bruissement de l’eau sous les doigts ,de nouveau je me sens rempli ...
A Montmartre ....
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